Notice sur les stèles du bourg

Trois stèles gauloises de l’Age du Fer, aujourd’hui dans l’enclos de l’église.

Datées de la Tène ancienne, entre 550 et 400, voire 350 av. J.C. (Daire 2005). Elevées à l’origine comme stèle funéraires liées à des nécropoles à incinération.

 Une stèle haute (env. 2,80m) à section circulaire cannelée, caractéristique de la Basse Cornouaille. Le sud du Finistère regroupe 77% des stèles de ce type. On en recense 7 dans le Cap Sizun. Un aménagement en creux au sommet de la stèle fait penser qu’elle a pu un temps recevoir une croix, comme cela se trouve sur d’autres stèles de ce type. Ce monument était autrefois hors de l’enclos paroissial, placé sur une base de croix élevée de trois marches d’après Flagelle en 1878. Ce qui n’est visiblement plus tout à fait le cas sur la carte postale.
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 Une seconde stèle haute (env. 1,70m) à section quadrangulaire. Les arrêtes sont tronquées (épannelures). Ce type de stèle se retrouve en majorité dans le Léon. Sur chaque face deux rainures parallèles verticales, divisant la face en trois bandes de largeurs égales. Cette dernière caractéristique ne semble pas entrer dans une typologie particulière. En 1878, M. Flagelle précisait que cette stèle était alors placée contre la cour d’une ferme, à 100 mètres à l’est du bourg.

 Une troisième stèle d’environ un mètre de hauteur, de section carrée est visible dans l’enclos. Flagelle décrivait toujours en 1878, une stèle semblable, peut-être celle-ci, enchâssée dans un mur, à 20 mètres au nord de la seconde.